Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Lecture : 3 min.
Elisabeth Guigou a présenté, le 5 juillet, un bilan de l'activité de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) depuis juin 1998. Celui-ci intervient un an après que le gouvernement eut arrêté ses orientations en matière de lutte contre la délinquance juvénile, complétées lors du Conseil de sécurité intérieure de janvier dernier (1). La réponse judiciaire aux actes de délinquance L'institution judiciaire a été saisie de près de 126 700 procédures pénales concernant les mineurs, soit une hausse de 33 % depuis 1995. Grâce à la circulaire du 15 juillet 1998, qui mettait l'accent sur la nécessité d'une réponse systématique, rapide et lisible à chaque acte de délinquance (2), une « véritable politique pénale à l'égard des mineurs » s'est mise en place, a souligné la ministre de la Justice. Cette politique se traduit par la généralisation du traitement en temps réel des infractions commises et la diversification des réponses. 6 080 mesures de réparation ont ainsi été ordonnées pour le secteur public en 1998 (contre 3 470 quatre ans plus tôt) et 1 510 pour le secteur associatif habilité. La prise en charge des mineurs Accompagnement éducatif intensif et continuité de l'action éducative…
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