Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 7 min.
Enfin ! La loi instaurant la couverture maladie universelle (CMU) a été adoptée, le 30 juin, par le Parlement. Son renvoi devant le Conseil constitutionnel, prévisible, ne devrait pas la vider de sa substance. Longtemps espéré par les plus démunis et les associations de solidarité, plusieurs fois promis et toujours retardé, ce texte constitue, sur le principe, un incontestable progrès social. Avec, néanmoins, une faiblesse de taille : l'effet de seuil, nouvelle source d'exclusion.
« Ce texte va marquer », souligne l'Uniopss. « Enfin une protection sociale digne du XXIe siècle », se réjouit-on à Médecins sans frontières, après l'adoption par le Parlement, le 30 juin, de la loi instaurant la couverture maladie universelle. Les associations sont les premières, aujourd'hui, à reconnaître l' « avancée sociale majeure, une des plus importantes de l'après-guerre », qu'évoquait Martine Aubry en présentant son projet au conseil des ministres, le 4 mars (1). Même si, sur bon nombre de points, le texte leur laisse un arrière-goût d'inachevé, nul doute que leur mobilisation active depuis de longs mois a porté ses fruits.L'idée des pères fondateurs…
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