Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 7 min.
Confrontées aux difficultés d'un nombre croissant de familles, des assistantes sociales du Gers ont fait le pari d'associer les institutions financières à la lutte contre l'exclusion.
« Sur les 170 000 habitants du département, environ 12 000 se situent en dessous du seuil de pauvreté, dont 5 000 vivent de minima sociaux », estime Pierre Lasserre, vice-président du conseil général du Gers, responsable de la commission des affaires sociales. Or, ici comme ailleurs, plus l'argent manque, plus les risques de voir les personnes en difficulté adopter des comportements inadaptés face aux banques augmentent : conduites d'évitement, par peur de s'adresser au banquier enchaînement d'erreurs liées à cette politique de l'autruche et à une grande méconnaissance du fonctionnement du système financier. Impliquer d'autres partenaires La vocation d'une institution financière n'est certes pas de gérer la misère. Hélène Kimiavi et Pierrette Luche, assistantes sociales de la circonscription d'Auch, en conviennent aisément (1). Mais elles pointent également le nombre croissant de personnes et de familles - des femmes seules, en particulier - qui, « en…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques