Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
Le 24 juin, l'accord de branche, relatif à l'aménagement et à la réduction du temps de travail pour les salariés de l'aide à domicile, a été signé par la CFDT, la CFTC et quatre fédérations employeurs ( UNASSAD, UNADMR, FNAFAD, FNAAFP/CSF ). Ces dernières ont accepté de réduire de 12 mois la période de gel de l'ancienneté. Un terrain d'accord a été trouvé, qui doit permettre la création d'emplois. Mais aussi, selon la CFDT Santé-sociaux, de transformer une partie des contrats des salariés à temps partiel imposé, en contrats à temps plein. Du côté des employeurs, l'ADMR « se réjouit qu'après la rupture intervenue début juin, cette négociation ait pu aboutir avant l'échéance du 30 juin ».A l'inverse, l'accord n'a pas été signé par la FNADAR, l'UNAGAF et la FNAAMFD. Cette dernière considère que le compromis « est inacceptable, en particulier pour les travailleuses familiales qui en sont manifestement oubliées » (1) et elle craint que les associations ne puissent supporter le surcoût de la mise en œuvre de l'accord.Le texte ratifié, qui concerne environ 120 000 salariés, prévoit une réduction du temps de travail d'au moins 10 %, hebdomadaire, bimensuelle, mensuelle ou annuelle, sous…
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