Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 7 min.
Si la téléphonie sociale constitue un outil intéressant des politiques sociales, la gestion des services se révèle peu efficace. Et, surtout, le pilotage souffre de l'absence de stratégie de l'Etat. Tel est le constat sévère dressé par l'IGAS dans son rapport annuel 1998.
Le coût des services de téléphonie sociale est-il à la hauteur de la réponse apportée ? Non, répond avec fermeté l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) dans son rapport annuel, rendu public le 16 juin (1). Face au fort développement, ces dernières années, de ce nouvel outil, les enquêteurs se sont interrogés sur son « efficience » à partir d'une enquête, menée en 1998, auprès de sept services subventionnés par le ministère de l'Emploi et de la Solidarité : Sida info service, Drogues info service, Fil santé jeunes, RESO, Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail, Violence conjugale femmes info service et SOS-viols.Certes, la téléphonie sociale représente « une innovation, dans la conduite des politiques sociales », reconnaît l'IGAS. Cette dernière ne remet nullement en cause l'intérêt d'un tel outil permettant d'individualiser…
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