Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 1 min.
« Je ne sais pas comment le tuteur peut m'aider, même lui a l'air perdu », affirme l'une des 14 personnes interrogées par l'Union nationale des associations familiales (UNAF), dans le cadre de son enquête sur les conséquences du passage à l'euro pour les consommateurs sous tutelle. Publiée dans le dernier numéro de sa revue trimestrielle (1) - entièrement consacré au passage à la monnaie unique -, l'étude conclut au besoin de formation, tant du côté des personnes sous tutelle que des professionnels. Si ces derniers ont, souvent, déjà eu l'expérience de la conversion, à la différence des personnes qu'ils accompagnent, beaucoup ne maîtrisent pas, par exemple, le calendrier de l'euro. Par ailleurs, les représentations et les besoins des délégués à la tutelle, liés au changement de monnaie, sont différents de ceux des usagers. Les premiers disent préférer la conversion mentale et l'apprentissage, alors que les seconds demandent, tout d'abord, la mise à disposition de convertisseurs individuels dans les commerces. Et ils ont, en majorité, recours à la calculatrice lors d'exercices tests. Quant aux moyens jugés nécessaires pour accompagner les personnes sous tutelle, les professionnels…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques