Publié le : Dernière Mise à jour : 16.09.2017Lecture : 1 min.
La réduction du temps de travail ne doit-elle pas être une opportunité pour sortir l'internat « d'un fonctionnement hors la loi » ?, s'interroge l'Association régionale des internats éducatifs spécialisés (ARIES) Ile-de-France (1). Si le recours à l'internat s'intensifie et que celui-ci est en mesure de donner des réponses appropriées aux populations les plus en difficulté, les conventions collectives restent néanmoins « inadéquates » à cause des contraintes liées à son fonctionnement. Aussi, défend l'association, « la réduction du temps de travail pour les éducateurs peut permettre de réfléchir à une nouvelle conception [...] de l'organisation du travail en internat, à une prise en compte des spécificités incontournables (nuits, week-ends, jours fériés...) et cela à partir d'un projet éducatif spécifique et adapté à la population accueillie ». Néanmoins, pour y parvenir et « préserver une réponse éducative de qualité », certains paramètres doivent être pris en compte. Et l'ARIES cite, notamment, un rapport quantitatif enfant-adulte réaliste et suffisant, un système d'organisation à l'échelle du mois ou de l'année permettant la continuité éducative, un salaire plus attractif,…
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