Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 4 min.
L'approche de l'errance par les questions estivales s'explique pour des motifs historiques et stratégiques, défend François Chobeaux, réagissant au rapport de Pierre A. Vidal-Naquet sur ce phénomène (1).
« Je suis tout à fait d'accord avec lui quand il avance qu'une approche de l'errance par les questions estivales n'est pas la meilleure façon d'aborder le sujet, car cela transforme une question sociale en simple problème spatial et saisonnier. Et cela même si, comme il le constate d'ailleurs, les réponses concrètes doivent être adaptées aux dynamiques locales, donc saisonnières. Mais je crois qu'une approche historique reprenant les dynamiques rencontrées ces dix dernières années peut permettre d'aller plus loin dans la compréhension de l'errance actuelle, et donc à la fois de la façon dont la question estivale et festivalière se pose et dont celle de la quotidienneté professionnelle commence à se poser. « Quand nous avons commencé à travailler avec ces jeunes en errance au début des années 90, nous n'étions pas légion dans ce type d'intervention et d'attention. Leur visibilité était alors très…
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