Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 7 min.
Passage aux 35 heures oblige, les discussions émergent, dans le secteur social, autour de l'organisation du temps professionnel. Se cantonnant trop souvent à un simple décompte. Dommage, car la question du temps ouvre d'autres débats : sens de l'intervention, relation aux usagers...
Le temps de l'intervention sociale est compté. Peut-être même ne l'a-t-il jamais autant été. Les négociations en vue d'aboutir à des accords sur la réduction du temps de travail dans le secteur sanitaire et social ont été l'occasion de mettre au jour ses multiples déclinaisons : temps effectif de travail, temps de travail personnel, équivalence horaire des nuits passées en chambre de garde, notion de mise à disposition. Mais le temps est également compté par l'envahissante « urgence sociale » qui, n'autorisant pas de sursis à l'intervention des professionnels, ferait du « temps réel » dans le social le pendant indispensable du « zéro délai » du commerce. Enfin, le temps du travail social serait limité si l'on en croit ceux qui annoncent sa disparition dans la masse protéiforme des interventions sociales. Bref, nous voilà entrés dans l'ère de la rationalisation,…
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