Aides à la personne handicapée : un système rigide et inadapté
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.09.2017Lecture : 2 min.
Une personne handicapée doit expliquer son cas à environ six interlocuteurs différents et attendre en moyenne sept mois pour obtenir la prise en charge partielle d'un fauteuil roulant. C'est l'une des « aberrations » qui ressort de l'enquête menée par l'Association française contre les myopathies (AFM) (1) et l'Association des paralysés de France (APF) (2), auprès de leurs délégations départementales, sur le système des aides humaines et techniques aux personnes handicapées (3). Cette étude, rendue publique le 20 mai, confirme le constat d'une « situation inacceptable », dénoncée depuis des années par ces associations. Et qui sera, à nouveau, à l'ordre du jour du rassemblement qu'elles organisent le 29 mai (4). Un mouvement auquel se joignent le Comité pour la défense et la promotion du travail thérapeutique dans les établissements psychiatriques et médico-sociaux et l'Association des parents et amis des enfants de Marie Abadie (5).L'écrasante majorité (86,5 %) des délégués associatifs interrogés estiment, selon cette étude, que leurs interlocuteurs locaux (conseils généraux, communes, assurance maladie...) « font preuve d'une méconnaissance des problématiques et des solutions »…
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