Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 1 min.
« Les services de psychiatrie, confrontés à une demande toujours croissante, se retrouvent parallèlement et paradoxalement de plus en plus isolés », alerte Claire Bernard, assistante sociale en centre hospitalier spécialisé (1), dans un courrier adressé aux ASH. Elle y dénonce notamment la dévalorisation et le manque de reconnaissance de la psychiatrie alors même « qu'on lui demande de traiter et de prendre en charge une grande partie des exclus parmi les exclus ».Ce cri d'alarme individuel rejoint celui lancé, le 6 mai, par l'ensemble des organisations syndicales de psychiatres (2). Les praticiens, secteurs public et privé confondus, ont à nouveau exprimé leur incompréhension profonde face à la situation paradoxale à laquelle ils ont à faire face. Sollicités dans des domaines de plus en plus larges (toxicomanie, délinquance sexuelle, suicide) (3), les psychiatres s'interrogent sur la programmation d'une réduction démographique de 30 % en 15 ans dans leur spécialité et dénoncent « l'attitude qui consiste à limiter ou réduire les moyens de soins, en personnel ou en équipement dans le domaine institutionnel (secteur psychiatrique et associatif). » D'autant, rappellent les syndicats,…
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