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Face à la souffrance des personnes précarisées, certains départements tentent de trouver des réponses au problème de l'accès aux soins psychiatriques des plus démunis. Illustration dans l'Essonne.
Une situation de misère est-elle de nature à provoquer des troubles mentaux ? Autrement dit, interroge le docteur Michaël Guyader, directeur du 8e secteur de psychiatrie adulte de l'Essonne : « Est-ce qu'être pauvre rend fou ? » Aussi fondamentale soit-elle, la question des liens entre détresses sociale et psychique risque, à rester posée en ces termes, de renforcer la position doctrinaire de ceux qui renvoient le traitement de la misère aux politiques. Et d'accroître aussi la traditionnelle incompréhension entre acteurs du travail social et intervenants du champ psychiatrique. Aux premiers, les spécialistes du psychisme auraient tendance à répondre qu'ils n'ont pas à faire taire la souffrance d'individus ne présentant pas plus que la population générale de maladies mentales répertoriées (1) et qui, en outre, ne formulent pas de demande de soins. Quant aux travailleurs sociaux, déjà démoralisés par l'horreur économique et l'inadaptation des…
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