Publié le : Dernière Mise à jour : 29.12.2017Lecture : 3 min.
« La légitimité de réduire la présence dans les ateliers des usagers de CAT reste à démontrer. A tout le moins la mise en œuvre d'une telle idée requerrait une large concertation préalable » , défend Dominique Drilleau, directeur de l'Association girondine des CAT (1). Lequel insiste sur la nécessité de préserver la dimension médico-sociale de la prise en charge des travailleurs handicapés.
« Par référence à la loi de 1998 de réduction du temps de travail des salariés, est à l'étude la possibilité de réduire le temps de présence dans les ateliers, fixé jusqu'à présent à 35 heures hebdomadaires, des travailleurs handicapés usagers des centres d'aide par le travail (CAT) (2). Il apparaît important que cette question soit envisagée en relation avec ce que sont effectivement les CAT, souvent assimilés par erreur aux ateliers protégés. Ces derniers constituent des entreprises adaptées, gérées par des associations ou des structures commerciales, dont les salariés handicapés sont orientés par la Cotorep la loi sur la réduction du temps de travail a vocation à s'appliquer à ces entreprises. Les…
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