Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
La création des services pénitentiaires d'insertion et de probation (SPIP) (1) est accueillie favorablement par le Syndicat national de l'ensemble des personnels de l'administration pénitentiaire (SNEPAP-FEN) (2), majoritaire chez les personnels sociaux et les conseillers d'insertion et de probation. Dans un premier temps, cette réforme devrait permettre une meilleure prise en charge des personnes grâce au décloisonnement des milieux ouvert et fermé et une meilleure coordination du travail, indique l'organisation. Laquelle insiste également sur le fait qu'elle devrait favoriser l'harmonisation de la politique pénale à l'intérieur d'un département, le SPIP devenant l'interlocuteur unique. Néanmoins, si le syndicat se félicite de la perte du pouvoir administratif du juge de l'application des peines (JAP), il regrette que celui-ci puisse toujours donner des orientations générales de service et des instructions particulières pour chaque mesure au travailleur social.En revanche, le son de cloche est beaucoup plus négatif chez les magistrats. Le Syndicat de la magistrature (3) redoute ainsi que cette création ne se traduise à terme par « l a disparition » du JAP dont la tutelle hiérarchique…
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