Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
Si la prise de conscience de la nécessité d'accompagner les personnes en fin de vie et leurs proches a eu lieu tardivement en France, elle fait aujourd'hui l'objet de toutes les attentions. Depuis quelques mois, en effet, alimentées par les mises en examen des infirmières de Mantes-la-Jolie et de Nice, les questions de la fin de vie et de l'euthanasie sont au cœur des débats et figurent également au centre des préoccupations des Français, en témoignent les rencontres régionales organisées dans le cadre des états généraux de la santé.A l'occasion d'une réunion de travail avec l'ensemble des groupes politiques de l'Assemblée nationale et du Sénat, Bernard Kouchner a rendu public, le 25 mars, un premier bilan des mesures prises en avril 1998 pour développer les soins palliatifs (1). « Le choix a été fait de privilégier dans un premier temps le développement des équipes mobiles de soins palliatifs au sein des établissements plutôt que les unités fixes », a-t-il expliqué. Les premières ayant pour objet de faciliter l'intégration et la pratique des soins palliatifs par l'ensemble des services concernés. Grâce à un financement spécifique de 150 millions en 1999 (qui s'ajoute à l'effort financier…
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