Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
15 000 personnes âgées, handicapées ou malades mentales sont hébergées par des familles d'accueil. Ce mode de garde qui pourrait constituer une réponse appropriée à l'accroissement du nombre d'adultes dépendants reste pourtant un objet social méconnu. Et mal reconnu. Directeur de l'Institut de formation, de recherche et d'évaluation des pratiques médico-sociales (IFREP), Jean-Claude Cébula, psychologue clinicien, entreprend ici de le réhabiliter à sa juste valeur en s'attardant à la fois sur les multiples facettes de cette prise en charge atypique, mais aussi en pointant ses avantages et ses limites. Revenant sur le dispositif juridique, il déplore que la loi du 10 juillet 1989 relative à l'accueil par des particuliers, à leur domicile, à titre onéreux, des personnes âgées ou handicapées, ait été élaborée davantage dans le but de mettre un terme à certaines dérives plutôt que dans l'idée d'inventer une nouvelle pratique sociale. Dans la foulée, il dénonce aussi le statut hybride réservé, à l'heure actuelle, aux accueillants (leur activité est rémunérée mais ne leur donne pas accès aux droits et avantages des salariés) : « Cette solution bâtarde a été retenue afin de minimiser les…
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