Délinquance des mineurs : CAP Social s'inquiète des dérives sécuritaires
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
« Il y en a assez de ces réactions épidermiques des politiques qui veulent une réponse dans l'urgence à des questions qui touchent leurs électeurs », s'insurge l'association Citoyens, acteurs, professionnels du social (CAP Social) (1), réagissant à la proposition de loi relative à l'enfance en danger et aux mineurs délinquants déposée par des députés de l'opposition (2).Ce texte suggère en particulier d'interdire la circulation des mineurs de moins de 13 ans non accompagnés entre 22 heures et 6 heures du matin et la suspension du versement des prestations familiales aux familles de délinquants. Or « ce n'est pas en infantilisant et pénalisant les adultes qu'on les aidera à vivre une position de responsabilité vis-à-vis de leurs enfants », estime CAP Social. Et « les questions liées à la jeunesse néces sitent d'agir en amont sur les processus qui génèrent l'exclusion et d'établir une réelle politique globale ».A la demande générale de fermeté, l'association oppose « une fermeté dans les mesures éducatives , c'est-à-dire les moyens de pouvoir les appliquer » .Aussi plaide-t-elle notamment pour le renforcement des réseaux d'établis- sements et de familles susceptibles d'accueillir…
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