La Fondation Abbé-Pierre dénonce les conséquences de la précarité
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.09.2017Lecture : 3 min.
Comment occuper un logement de façon pérenne quand on a un emploi à durée déterminée, des revenus erratiques, des périodes de travail et d'autres de chômage ou de formation mal rémunérées ? Telle est la question qui figure au cœur du quatrième rapport annuel de la Fondation Abbé-Pierre, consacré à L'état du mal logement en France (1). Publié chaque année, au moment où la trêve des expulsions prend fin (2), ce document tente de cerner l'évolution des besoins en confrontant éclairages de terrain et données générales sur les mutations immobilières et sociales.Alors que l'an dernier, l'ouvrage mettait l'accent sur la spirale de l'exclusion et la difficulté des plus démunis à passer de l'accueil d'urgence au logement durable (3), le rapport actuel confirme la persistance de ce phénomène et pointe également l'apparition d'une autre population économiquement fragilisée par la diminution des emplois stables.Revenant sur la loi contre les exclusions, les auteurs font valoir, qu'au-delà des avancées certaines et de l'importance des moyens alloués, des interrogations demeurent, notamment sur la capacité du texte à anticiper une nouvelle donne économique et sociale caractérisée par la montée…
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