Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 7 min.
Agents locaux de médiation sociale, correspondants de nuit, femmes-relais, médiateurs scolaires, communaux, familiaux ou judiciaires - et la liste n'est pas close : nombreux sont aujourd'hui les acteurs appelés à jouer un rôle de passeur entre leurs contemporains.
L'apparition de médiateurs ne constitue pas une spécificité hexagonale, et elle ne présente pas non plus un caractère radicalement inédit :les curés, instituteurs, médecins de campagne... faisaient, depuis belle lurette, office d'intermédiaires pacificateurs dans leur milieu de vie. Néanmoins, qu'on la considère comme l'indice d'une faillite des dispositifs traditionnels de régulation sociale ou d'une volonté renouvelée des citoyens d'avoir une prise plus active sur leur vie, la multiplication des médiateurs ou, du moins, l'inflation de l'usage du mot « médiation » est, elle, récente. Mais qu'entend-on exactement par là ?Pour tenter d'y voir plus clair, une journée d'étude a réuni à Amiens des intervenants dont les pratiques hétérogènes illustrent différentes acceptions d'un concept aussi commode que fourre-tout (1). Améliorer les relations entre usagers et administration…
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