Publié le : Dernière Mise à jour : 30.12.2017Lecture : 5 min.
Depuis plus de dix ans, une association de Nevers travaille à l'insertion des détenus grâce au dispositif de placements extérieurs. Malgré les difficultés, elle estime que cette alternative à l'incarcération pourrait bénéficier à davantage de condamnés.
« Malgré les difficultés, les placements extérieurs fonctionnent toujours dans notre association parce que c'est dans l'intérêt des détenus », affirme Marie-Josée Strickler, directrice de l'Association nivernaise d'accueil et de réinsertion (ANAR) (1). Installée dans un pavillon d'un quartier de la ville de Nevers, cette organisation s'est fixée comme principale mission d'aider à l'insertion des anciens détenus et de travailler sur les alternatives à l'incarcération. Sachant qu'elle ne limite pas là son action et qu'elle s'adresse également à d'autres publics en difficulté : exclus, jeunes...Depuis 1987, l'ANAR dispose d'une convention avec l'administration pénitentiaire pour prendre en charge des détenus en placement extérieur. Si en 1998, elle a en a suivi une quinzaine, elle ne fait pourtant pas le « plein » des possibilités ouvertes par cet accord. Ce qui n'était pas le cas il…
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