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Le fœtus, le nourrisson et la mort

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Les progrès de la science ont fait reculer la mort vers les générations âgées, la rejetant loin de la vie sociale ordinaire. De fait, dans la majorité des cas, les décès des fœtus et des nourrissons, domaine de l'innommable, ne s'accompagnent d'aucun cérémonial laïc ou religieux, d'aucune pratique rituelle. « L'hôpital dérobe le cadavre à la fréquentation des vivants et éloigne en la rendant “obscène” la mort de la vie ordinaire. » Le tout-petit est enterré quelque part « dans un “ailleurs” inconnu et anonyme et toute trace de son passage, de son existence, est effacée », rendant le deuil difficile, voire impossible à accomplir pour les parents. C'est sur ce sujet délicat de ces morts déniées dans de nombreuses sociétés, ces « mauvaises morts », que s'attardent des ethnologues, historiens, juristes, psychanalystes. Outre une approche culturelle, l'ouvrage évoque les effets des progrès techniques de la médecine ou encore la question du statut juridique et symbolique du fœtus ou du nourrisson décédés. L'évolution des connaissances sur les réactions des deuils périnatals amène néanmoins certaines évolutions des pratiques, la conspiration du silence d'autrefois cédant alors la place…
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