Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Le 11 février, les administrateurs de la caisse nationale d'assurance maladie (CNAM) devaient se prononcer sur l'avant-projet de loi relatif à la couverture maladie universelle (CMU) (1). A cette occasion, devait également leur être soumis un « protocole d'accord » élaboré par la CNAM, la Fédération nationale de la mutualité française et la Fédération française des sociétés d'assurances. Lesquelles entendaient ainsi proposer un autre schéma que celui de Martine Aubry en laissant aux mutuelles et assurances l'essentiel de la protection complémentaire des bénéficiaires de la CMU. « Il n'entre pas dans la vocation des organismes gestionnaires des régimes obligatoires et complémentaires de se concurrencer sur leur terrain respectif », précise le projet du protocole, indiquant que les caisses d'assurance maladie offriront une couverture complémentaire « en cas de carence constatée des organismes complémentaires ».A la CNAF, les administrateurs se sont, pour leur part, prononcés le 9 février en faveur de l'avant-projet de loi avec, toutefois, un grand nombre d'abstentions (16 voix pour, 3 contre, 15 abstentions dont 13 émanant du patronat).Dénonçant quant à elle les « tergiversations »…
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