Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Lecture : 2 min.
A l'occasion de la journée nationale de prévention du suicide, le 5 février, le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale, Bernard Kouchner, a présenté l'état d'avancement du programme triennal de prévention du suicide, un an après son lancement (1).Ainsi, les premières recommandations élaborées par l'Agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé (ANAES) (2) ont été rendues publiques. Elles concernent la prévention secondaire et plus particulièrement « la prise en charge hospitalière des adolescents après une tentative de suicide » . S'adressant aux personnels hospitaliers (psychiatres, psychologues et urgentistes notamment), l'organisme insiste sur la nécessité de réaliser systématiquement « une triple évaluation somatique, psychologique et sociale » et il déplore que 20 % des jeunes suicidants quittent encore l'hôpital sans avoir rencontré un psychiatre ou un psychologue et sans projet de suivi. L'ANAES juge en outre que c'est à partir d'un accueil aux urgences d'un établissement de soins que doit avoir lieu cette prise en charge, regrettant que la majorité des tentatives de suicide ne soit pas adressée aux urgences hospitalières. Objectif : « Eviter le…
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