Publié le : Dernière Mise à jour : 24.09.2017Lecture : 4 min.
Les grandes lignes de l'avant-projet de loi sur la couverture maladie universelle (CMU), inscrit à l'ordre du jour du conseil des ministres du 24 février, ont été rendues publiques le 28 janvier par le ministère de l'Emploi et de la Solidarité. Destiné à assurer une couverture de base aux quelque 700 000 personnes qui en sont exclues et à procurer une protection complémentaire à 6 millions de personnes par le biais de « l'option généralisée » (1), cet avant-projet est qualifié par le gouvernement de « plus grande avancée sociale depuis des années ».Ce texte est toutefois loin de faire l'unanimité chez les partenaires sociaux (voir ce numéro). Quant à la caisse nationale d'assurance maladie, ses administrateurs, réunis le 2 février, ont décidé, tout en mettant l'accent sur le risque de confusion entre les régimes obligatoires et complémentaires, d'attendre le 11 février pour se prononcer définitivement. Dans l'immédiat, le président, Jean-Marie Spaeth (CFDT), et le vice-président, Georges Jollès (MEDEF), ont tous deux été mandatés « pour engager très rapidement des discussions avec les organismes complémentaires afin de rechercher un consensus » sur les rôles respectifs des uns…
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