Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 2 min.
Dévoilé dans ses grandes lignes le 28 janvier dernier (1), l'avant-projet de loi sur la couverture maladie universelle (CMU) a suscité des réactions très différentes. A travers l'Uniopss (2), les associations de solidarité ont estimé qu'il s'agissait « d'une avancée sociale importante pour les personnes les plus démunies de notre société ». Parmi les principaux progrès, elles plébiscitent notamment l'immédiateté de l'ouverture des droits aux couvertures de base et complémentaire ainsi que leur continuité quelle que soit la situation de la personne. Elles se félicitent de la délivrance d'une carte autonome dès l'âge de 16 ans, du seuil de revenus fixé au niveau national et du lieu unique d'instruction des dossiers.Elles rappellent que le projet pourrait toutefois encore être amélioré si le minimum de ressources pour bénéficier de la CMU était porté à 3 800 F (seuil déjà pratiqué par les deux départements les plus en pointe en matière d'aide médicale : les Hauts-de-Seine et Paris). Egalement inquiètes pour les ménages dont les revenus sont à peine supérieurs au seuil fixé, elles insistent sur la nécessité de généraliser le tiers payant et de mettre en place, pour l'accès à la couverture…
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