Publié le : Dernière Mise à jour : 18.08.2017Lecture : 1 min.
Martine Aubry a annoncé, le 20 janvier à l'Assemblée nationale, des mesures en faveur des harkis et de leurs familles, « afin de leur permettre d'accéder à une pleine citoyenneté économique et sociale ». Des mesures dans la lignée de l'effort engagé depuis l'automne 1997 (1), auxquelles seront consacrés plus de 2 milliards de francs.Alors même que les cellules pour l'emploi assurant le suivi personnalisé des demandeurs d'emploi harkis « ne fonctionnaient pas encore à plein régime », 1 820 membres de cette communauté ont retrouvé un emploi dont 540 dans le cadre d'un emploi-jeune et 40 % dans celui d'un contrat à durée indéterminée. Des résultats jugés « encourageants » par la ministre de l'Emploi et de la Solidarité, l'objectif étant désormais la création de 3 000 emplois par an. Dans cette optique, les mesures spécifiques, qui devaient prendre fin le 31 décembre 1998, sont reconduites pour deux ans et « perfectionnées ». Ainsi, le versement de la subvention de 70 000 F maximum aux employeurs embauchant, dans le cadre d'une convention-emploi, un enfant de harki sera désormais subordonné à la mise en place d'un plan de formation. En outre, une bourse d'insertion plafonnée à 30 000 F…
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