Etat dentaire dégradé : un signe extérieur de pauvreté
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 2 min.
Seule une personne sur cinq en situation précaire (jeune en voie d'insertion, allocataire du RMI, chômeur de plus de six mois) est jugée comme ayant un bon état de santé bucco-dentaire, révèle une étude publiée par le Centre de recherche, d'étude et de documentation en économie de la santé (Credes) (1). Laquelle s'inscrit dans le prolongement d'autres travaux de cet organisme sur le phénomène de renoncement aux soins des plus pauvres (2). Ainsi, alors que le gouvernement doit présenter prochainement le projet de loi sur la couverture maladie universelle (3), ce document, réalisé à partir d'une enquête auprès d'environ 7 000 personnes venues consulter dans des centres d'examens de santé (4), confirme les difficultés d'accès aux soins dentaires des plus démunis, faute d'un remboursement suffisant. Si la moitié des personnes consultées a besoin de soins, celles en situation précaire ont plus que les autres besoin de soins urgents : 15 % des chômeurs, 24 % des jeunes en insertion et 25 % des bénéficiaires du RMI, contre 7,5 % de la population générale. Elles sont, en outre, atteintes de maux plus nombreux et plus graves et présentent « plus de dents cariées, plus de dents absentes,…
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