Conseil de sécurité intérieure : les professionnels vigilants
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
Le 27 janvier, à l'heure où les ASH étaient sous presse, le Conseil de sécurité intérieure (CSI), réuni à Matignon sous la présidence de Lionel Jospin, devait annoncer une série de mesures en matière de lutte contre la délinquance des mineurs. Après plusieurs semaines de débats fortement médiatisés, opposant les ministères de l'Intérieur et de la Justice, ces orientations devaient finalement s'inscrire dans la continuité de celles décidées lors du CSI du 8 juin 1998 (1). En outre, on s'orientait, semble-t-il, vers une systématisation de l'éloignement des mineurs les plus durs, avec une augmentation des places en dispositif éducatif renforcé et un déblocage de moyens supplémentaires.Des mesures attendues avec une « extrême vigilance » par les associations et les organisations professionnelles. Faisant connaître, après d'autres (2), leur indignation face à « la dérive sécuritaire », celles du secteur justice réunies en intersyndicale (3), réaffirmaient ainsi, le 25 janvier, leur attachement à l'ordonnance de 1945. Privilégiant l`éducatif sur le répressif, cette dernière « n'assure pas [pour autant] l'impunité des mineurs », soulignaient-elles à nouveau. A l'instar de l'UFAS-CGT qui…
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