Inquiétudes des professionnels à la veille du Conseil de sécurité intérieure
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 3 min.
Plusieurs semaines de violences urbaines, de Toulouse à Strasbourg, et la publication des chiffres officiels témoignant de l'augmentation de la délinquance et de la criminalité en 1998, ont relancé le débat sur l'insécurité et sur l'efficacité de la justice des mineurs. Une polémique redondante et lourde d'enjeux électoraux, en particulier dans la perspective du scrutin européen. C'est ainsi que les ministres de l'Intérieur et de la Justice se sont à nouveau opposés sur les réponses à apporter à la délinquance. Jean-Pierre Chevènement a en effet réitéré, dans différents médias, ses propositions concernant l'éloignement des mineurs multirécidivistes et la création de « centres de retenue ». Et il a également évoqué la possibilité de suspendre ou de mettre sous tutelle les prestations familiales lorsque les parents d'un mineur délinquant se sont soustraits à leurs responsabilités éducatives. Dans le même temps, Elisabeth Guigou a, quant à elle, rappelé son attachement au double visage (éducatif et pénal) de l'ordonnance de 1945 ainsi qu'à un traitement judiciaire plus systématique des actes délictueux et à une coordination plus étroite entre les acteurs (1). Sachant qu'il est prévu…
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