Publié le : Dernière Mise à jour : 05.09.2017Lecture : 7 min.
Confrontés à la multiplication des divorces et séparations conflictuels, des professionnels de la famille se mobilisent pour soulager la souffrance des enfants privés de contacts avec le parent non hébergeant.
En France, parmi les enfants de couples divorcés vivant avec leur mère - soit 85 % d'entre eux -, un tiers ne voient jamais leur père. Ce constat, qui n'est pas une spécificité française, heurte l'idéal de coparentalité dans la famille de l'après-divorce, partagé par de nombreux praticiens dont l'action se situe notamment dans les champs de la psychologie, du travail social et de la justice. C'est ce qui les a conduit, dans plusieurs pays, à imaginer une nouvelle forme d'intervention sociale. Ont ainsi été créés, depuis une dizaine d'années, les « points de rencontre » ou lieux d'accueil pour l'exercice du droit de visite en France, en Suisse et en Belgique, les Contact centers ou Access centers en Grande-Bretagne, ainsi que les très nombreux programmes de surveillance du droit de visite ( Supervised Visitation ) en Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada), en Australie et en Nouvelle-Zélande.Apparue simultanément dans plusieurs…
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