Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
C'est aujourd'hui que la première étape du passage à la monnaie unique est franchie (1). Cette mutation, tant psychologique qu'économique, ne risque-t-elle pas de marginaliser davantage les publics les plus fragiles ? C'est en tout cas ce que redoutent, depuis quelques mois déjà, plusieurs organisations du secteur social.
Même si les pièces et les billets ne seront disponibles qu'au 1er janvier 2002, les craintes suscitées par la monnaie unique sont déjà tangibles. Les retraités, sondés par la caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV), évoquent ainsi la perte des repères, la difficulté des règles d'arrondis et de conversion mais aussi les risques « d'arnaque ». L'Institut national pour la retraite active prévoit même, « pour l'année 2002, une augmentation sensible de mises sous tutelle ou curatelle ». Nul doute, en effet, que des problèmes de gestion et d'endettement supplémentaire chez des publics qui ont déjà un rapport à l'argent difficile vont se poser, affirme l'Union nationale des associations familiales (UNAF) (2). Laquelle compte cependant profiter du passage à l'euro, « période…
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