Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
Dans quelques mois, l'ensemble des comités de probation et d'assistance aux libérés (CPAL) et des services socio-éducatifs pénitentiaires devraient avoir fusionné, au niveau départemental, sous l'appellation : service pénitentiaire d'insertion et de probation (1). Or, la CFDT Justice, branche administration pénitentiaire (2), se montre très critique sur cette réforme, jugeant que l'on cherche davantage « à créer un échelon hiérarchique supplémentaire qu'à définir une politique d'insertion ou à donner les moyens à ces services de fonctionner valablement ».Si elle reconnaît qu'une réforme des CPAL « est effectivement nécessaire », l'organisation syndicale déplore le manque d'ampleur de celle engagée par l'administration pénitentiaire. Par exemple, explique-t-elle, lors du travail de préparation, « il aurait été judicieux d'évoquer aussi le travail social, le suivi des délinquants sexuels, les minima sociaux et le travail en partenariat, notamment sur la politique de la ville ». En outre, poursuit-elle, « sans le concours des autres directions du ministère de la Justice [notamment de la protection judiciaire de la jeunesse] , des administrations publiques, de l'Etat et des collecti-…
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