Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
« “Du compte pivot” au cachot... Il n'y a qu'un pas », souligne Armand Brice, chef de service dans une association tutélaire (1), à propos du rapport sur le dispositif de protection des majeurs (2). « ”Dysfonctionnement, dérapage du dispositif” [...]. Si le constat est rude, mais souvent pertinent, les termes employés sont excessifs et infamants pour la grande majorité des services tutélaires qui essaient de prôner une qualité de service rendu à l'usager », s'insurge-t-il. Si ce professionnel se félicite néanmoins « d'un début d'intérêt suscité par le dispositif », toutefois, ajoute-t-il, « il convient de savoir si aux constats édifiants, des réponses constructives seront apportées ». Car, « le professionnalisme des délégués à la tutelle n'est plus à démontrer », défend-il, et « l'action tutélaire fait partie intégrante du dispositif de l'action sociale ». C'est d'ailleurs là, en grande partie, que le dispositif originel perd de sa cohérence puisque « l'altération des facultés mentales, élément clé de la loi de 1968, a perdu peu à peu de sa prépondérance pour laisser place à une “judiciarisation” de la pauvreté et des problèmes sociaux ».Par ailleurs, s'il est « reconnu et…
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