Recevoir la newsletter

« Les travailleurs sociaux sont restés trop isolés »

Article réservé aux abonnés

La création du RMI aurait pu permettre d'engager une mutation de fond du travail social. Mais on a laissé passer l'occasion, regrette Monique Sassier (1) qui participa à l'évaluation du dispositif, en 1992 (2).


Actualités sociales hebdomadaires  : Pour quelle raison avez-vous participé à l'évaluation du RMI ?

Monique Sassier  : Au moment de la promulgation de la loi, je dirigeais le comité de probation de Paris. Je n'étais donc pas concernée directement. Ce n'est qu'à partir de 1992 que je m'y suis intéressée, à la demande du commissaire au Plan de l'époque qui cherchait un professionnel en contact avec les publics en difficulté. Il se rendait compte, déjà, qu'il ne pouvait pas y avoir d'évaluation du RMI sans retour d'information provenant des publics bénéficiaires. C'est ainsi que j'ai été invitée à occuper la fonction de rapporteur adjoint du groupe d'évaluation.
Comment les travailleurs sociaux ont-ils réagi, en 1988, à la création du RMI ?
- Ils ont d'abord été intéressés par le complément de ressources que représentait…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

LES ACTEURS

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur