Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Lecture : 2 min.
La grossesse, souvent non menée à terme, concerne environ 10 000 adolescentes chaque année en France, indique le professeur Michèle Uzan, chef de service de gynécologie-obstétrique de l'hôpital Jean-Verdier à Bondy (Seine-Saint-Denis), dans un rapport remis à la ministre de l'Emploi et de la Solidarité, Martine Aubry, et à Bernard Kouchner, secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale (1). Rendu public le 20 novembre, ce document étudie, à partir de l'expérience du centre Jean-Verdier, la population concernée ainsi que les moyens d'améliorer « l a prévention et la prise en charge » des grossesses d'adolescentes. En majorité non désirées, et de plus en plus la conséquence de violences sexuelles, les grossesses des jeunes filles de moins de 18 ans aboutissent, une fois sur deux, à une interruption volontaire de grossesse (IVG). Un taux nettement plus élevé que la moyenne, rappelle l'étude. Sur un échantillon de 72 mineures ayant eu recours à une IVG au centre Jean-Verdier, 42 seulement étaient scolarisées et 27 sans occupation. Un isolement social auquel s'ajoutent une absence de contraception pour 71 % d'entre elles et une méconnaissance de la pilule du lendemain, qui reste,…
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