Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 3 min.
Quelles sont les « pratiques nouvelles » mises en œuvre dans les structures recevant des jeunes errants ? C'est à cette question que tentent de répondre François Chobeaux, directeur du département politiques sociales des CEMEA, et Michel Hirtz, chargé de mission au sein du même organisme, dans l'étude sur l'accueil des jeunes errants qu'ils viennent de réaliser à la demande de la direction de l'action sociale (1). A cet effet, ils ont enquêté auprès d'une quinzaine de structures spécialisées (équipes de rue, boutiques solidarité, lieux d'accueil de jour, points santé...) réparties dans toute la France. Objectif : pointer les certitudes mais aussi les interrogations des acteurs de terrain.Premier constat confirmant un fait connu : les financements de ces structures sont généralement précaires et instables. D'où une incertitude qui « ne facilite pas l'installation de rapports éducatifs » dans la durée. A cela s'ajoute une « insécurité liée aux blocages générés par les découpages trop thématiques des dispositifs d'intervention et d'aide sociale ». Sans parler de la « complexité des procédures ». Ce qui pousse, parfois, les intervenants de terrain à « passer outre » des fonctionnements…
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