Publié le : Dernière Mise à jour : 26.09.2017Lecture : 2 min.
Depuis plus d'un an, la Fédération nationale des associations d'accueil et de réadaptation sociale (FNARS) (1) assure le pilotage du 115, le numéro d'urgence pour les sans-abri (2). Or, un premier état des lieux montre que le dispositif - organisé au niveau départemental - est assez mal structuré et souffre d'un problème de formation des écoutants. Le point avec Agnès El Majeri, responsable du dossier à la FNARS.
ASH : Quels enseignements tirez-vous des premières observations que vous avez recueillies sur le fonctionnement du 115 ? A. El M. : Nous nous heurtons d'abord à un problème d'organisation. En effet, les modes de gestion du 115 apparaissent très hétérogènes selon les départements. Les besoins locaux sont très divers. En outre, dans certaines agglomérations, il existait déjà un numéro vert. Concrètement, dans quelques endroits, un seul CHRS prend entièrement en charge la gestion du 115, en plus de son activité habituelle. Ailleurs, des services et des établissements assurent, à tour de rôle, la permanence téléphonique. Il s'agit de CHRS mais aussi de…
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