Publié le : Dernière Mise à jour : 29.12.2017Lecture : 2 min.
« L'alternative n'est pas entre une éducation populaire en voie de disparition parce que figée sur le culte de son histoire, et une éducation populaire qui vivrait à condition de renoncer à tout ce qui lui donne sens », a indiqué, le 5 novembre, Marie-George Buffet, en ouvrant les rencontres pour l'avenir de l'éducation populaire. Un rassemblement voulu par la ministre de la Jeunesse et des Sports afin de « redonner visibilité et créativité » à un mouvement qui regroupe plusieurs milliers d'associations, intervenant dans les domaines de l'animation, des loisirs et de la culture. En effet, selon elle, « dans la dernière décennie, les gouvernements ont trop souvent multiplié les procédures qui instrumentaient l'action associative, la confinaient dans l'exécution de programmes, de projets à court terme, en masquant ou supprimant les références à la démarche, aux objectifs mêmes, d'éducation populaire ». Un constat d'ailleurs partagé par Jean-Louis Delajot, président du Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d'éducation populaire (1) qui a souligné, lui aussi, les « effets pervers et réduc- teurs » du système d'appels d'offres publics…
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