Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Lecture : 1 min.
Près d'un an après le début du mouvement des chômeurs et précaires de 1997, de nouvelles manifestations et occupations de locaux ont eu lieu, le 2 novembre, notamment à Paris, Caen, Grenoble et Marseille, à l'appel d'AC!, du MNCP et de l'APEIS. Estimant que « les problèmes sont toujours là », les trois organisations avaient en effet lancé un appel à la mobilisation pour le début de chaque mois (1). Elles demandent une fois encore une augmentation de 1 500 F de tous les minima sociaux, l'ouverture du RMI aux jeunes de moins de 25 ans et la réduction du temps de travail « sans flexibilité et avec embauches ».Concernant le RMI pour les jeunes, les responsables des associations membres du MNCP (2) avaient déjà décidé, le 23 octobre, de lancer une campagne intitulée « RAM la galère », le 1er décembre, à l'occasion du Xe anniversaire de la création du RMI. Ils entendent ainsi réclamer, à nouveau, l'instauration d'un « revenu d'autonomie et de mobilité » en faveur des 18-25 ans (3). Par ailleurs, le mouvement compte installer « 1 000 délégués d'ici à décembre-janvier » au sein des comités de liaison institués, dans le cadre de la loi contre les exclusions, auprès des services locaux…
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