Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 2 min.
Comme beaucoup de ses consœurs d'Ile-de-France, Marie-Christine Vieira, assistante de service social en IMP (1), est amenée à placer des jeunes autistes en Belgique, faute de places en région parisienne ou en raison de l'éloignement des établissements. Or, la DAS vient de rappeler que ces placements doivent rester exceptionnels (2). D'où l'inquiétude qu'exprime la professionnelle, dans une lettre aux ASH .
« [...] Un jeune autiste vers 12-14 ans peut prétendre, selon les textes, à pouvoir être accueilli en IME, au regard de son autonomie et de l'équilibre de ses troubles du comportement. Cependant, il arrive trop souvent que les structures sollicitées, proches du domicile, nous répondent par la négative, évoquant un manque de place qui cache la vraie raison du refus : une pathologie trop lourde. Inutile de dire que le jeune est rarement convoqué pour un processus d'admission, les réponses sont faites uniquement à partir du dossier détaillé de candidature établi par la structure qui oriente. « Après un refus sur le département, on tente d'orienter…
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