Le Haut Comité de la santé publique plaide pour une attitude préventive accrue
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 1 min.
C'est un « rapport d'évolution » que le Haut Comité de la santé publique a remis, le 23 octobre, à Martine Aubry, ministre de l'Emploi et de la Solidarité, et à Bernard Kouchner, secrétaire d'Etat à la santé. Quatre ans après la parution d'une première étude, ce document sur « la santé en France 1994-1998 » (1) tente en effet d'évaluer le chemin parcouru depuis 1994.Le bilan, contrasté, ne porte pas seulement sur l'état sanitaire de la population mais également sur ses déterminants sociaux ou encore sur les problèmes d'organisation du système de santé. Il confirme ainsi l'impact croissant de la dégradation de la situation économique et sociale sur la santé, les situations de précarité « concernant désormais un grand nombre de personnes ». Ces inégalités face à la santé s'observent également en termes d'accès aux soins, rappelle le Haut Comité. Et, parmi les nombreux domaines où les objectifs fixés en 1994 ne sont pas atteints, il pointe, notamment, le suicide dont les chiffres ne baissent pas, la santé mentale (surmortalité, hétérogénéité des réponses) et l'insuffisance de l'insertion en milieu ordinaire des personnes handicapées.Le Haut Comité s'inquiète enfin, malgré des indicateurs…
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