A propos des « initiatives citoyennes » des acteurs du secteur socio-éducatif
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 2 min.
Au-delà des discours incitant les acteurs à proposer des réponses innovantes en matière d'action sociale, les porteurs de projets se heurtent aux lenteurs, incohérences et tracasseries des institutions locales, s'agace Laurent Ott, président de l'association Intermèdes (1). Lequel dénonce l'absence de « réelle »volonté politique d'associer les intervenants de terrain.
« L'action sociale de demain, en butte à un bouleversement du paysage social, est, paraît-il, une action militante. Il ne se passe pas de semaine sans qu'on fasse appel à l'initiative des travailleurs sociaux et des acteurs divers. « Le gouvernement multiplie, quant à lui, les appels à projets, laissant croire que l'initiative de citoyens en matière d'action sociale ou éducative est, non seulement, possible et souhaitable, mais recherchée. Par exemple, la loi sur les emplois-jeunes qui reprend jusque dans son intitulé cette nouvelle terminologie d' “Appel à projets permanent”, ou encore les récentes déclarations concernant les intentions et les intarissables éloges de l'Etat en faveur de l'action associative. « Pourtant,…
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