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Une étude sur les paradoxes de la médiation

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Devenue incontournable dans le cadre des interventions sur les quartiers en difficulté, et d'ailleurs souvent brandie comme un remède miracle par les responsables politiques, la médiation sociale apparaît pourtant comme une démarche paradoxale et confrontée à certaines impasses. C'est ce qui ressort, à nouveau, de l'article publié dans Les cahiers du DSU   (1) par Michelle Daran, chercheuse au Grefoss-IEP (Isère), à la suite d'une enquête réalisée, avec sa collègue Nadège Bouquin, sur le quartier du Mistral, à Grenoble. Premier constat : les médiateurs sont soumis à une série d'injonctions paradoxales. En effet, ils doivent être issus du quartier mais avoir pris une certaine distance par rapport à celui-ci. De même, il doivent « intérioriser la notion d'interculturalité » tout en travaillant à l'intégration de la population dans une culture dominante. Par ailleurs, ils mobilisent les autres « sur le registre de la participation », mais cultivent, en même temps, « une forte volonté personnelle de promotion sociale ». Enfin, ils leur faut être « comme les autres » tout en étant distingués par les institutions. En outre, l'auteur relève que les pratiques de médiation se heurtent, toujours,…
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