Trois travailleurs sociaux devant les prud'hommes à Chaumont
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Que peuvent faire des travailleurs sociaux ayant connaissance, dans le cadre de leurs fonctions, de faits justifiant, selon eux, un signalement à la justice sans que leur hiérarchie ne réagisse ? C'est la question soulevée par une psychologue, une éducatrice spécialisée et une monitrice-éducatrice qui considèrent que c'est pour cette raison qu'elles ont été licenciées, le 17 octobre 1997, par leur employeur, la communauté Guy-Debeyre, à Perrancey (Haute-Marne). Un établissement géré par l'Association laïque pour l'éducation et la formation professionnelle des adolescents (ALEFPA) (1), qui reçoit des jeunes confiés par le juge des enfants ou l'aide sociale à l'enfance. Les responsables de l'ALEFPA, qui ne souhaitent pas faire de commentaires, réfutent cette version, indiquant que ces salariées ont été licenciées pour abandon de poste. Les faits : le 29 septembre 1997, suite à des événements survenus dans l'établissement, les trois professionnelles avaient adressé un courrier à leur direction, ainsi qu'aux autorités de tutelle, à l'inspection du travail et au procureur, dans lequel, invoquant les dispositions du code du travail sur le droit de retrait, elles indiquaient devoir cesser…
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