Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 7 min.
Ni animateurs, ni travailleurs sociaux, ni policiers, les correspondants de nuit agissent en prévention, entre sécurité et médiation, dans certains quartiers d'habitat social. Et illustrent bien la problématique de ces nouveaux intervenants-relais.
Le quartier Laurent-Bonnevay à Cholet ressemble à beaucoup d'autres en France : 3 500 personnes vivent ici dans des immeubles d'habitat social dont les rénovations des années 80 ne parviennent plus à faire illusion. Tubulures de couleur et tuiles de façades cachent mal les vitres cassées et les boîtes aux lettres détruites. A l'extérieur cependant, et malgré la sécheresse qui a brûlé les pelouses, les arbres et les massifs réalisés par le service espaces verts de la régie de quartier donnent à penser qu'il y a pire environnement. Et puis surtout, « c'est plus calme », constate Maurice Manceau, directeur de la régie ACTIF (1). Il faut dire que la cité a connu ses heures chaudes : « Les pompiers sont intervenus jusqu'à 20 fois dans le même mois pour arrêter des départs de feux dans les poubelles ou les boîtes aux lettres. » L'idée, début 1997, de mettre en place des correspondants de nuit…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques