Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 8 min.
C'est lundi que doit démarrer la négociation sur la réduction du temps de travail dans la branche sanitaire, sociale et médico-sociale, à but non lucratif, dite aussi BASS. Un chantier capital pour les 400 000 salariés concernés comme pour les partenaires sociaux.
C'est dire l'importance de la négociation de branche sur la mise en œuvre de la loi du 13 juin 1998, relative à la réduction du temps de travail (1), qui va s'ouvrir le 14 septembre et doit se poursuivre le 16 octobre. Si la plupart des organisations semblent d'accord sur les objectifs à atteindre - créations d'emplois, amélioration du service rendu aux usagers et des conditions de travail - le principe même de la négociation de branche, entre l'Unifed et les syndicats de salariés, ne fait pas l'unanimité. D'où des oppositions entre organisations sur le niveau de négociation pertinent. Pour la CFDT Santé-sociaux, les choses sont claires : « Il faut donner priorité à la branche. » C'est le moyen d'aller vers « une harmonisation et une reconnaissance plus forte » d'un secteur « aujourd'hui trop éclaté » et de « réguler un certain nombre de dérives qui existent », estime André…
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