Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 2 min.
Depuis 1954, date de la première enquête de l'INSEE sur le sujet, les progrès en matière de mortalité infantile ont été spectaculaires : sur 1 000 enfants nés en France en 1995, cinq sont morts avant l'âge de un an. « Ils auraient été cinquante s'ils étaient nés au début des années 50 », explique Quang Chi Dinh dans la dernière enquête de l'INSEE concernant ce phénomène (1). Mais « ces vies gagnées ont-elles bénéficié à l'ensemble du corps social ? » . Les résultats de l'étude sont clairs : les inégalités sociales de la mortalité infantile s'estompent. Certes, les enfants d'ouvriers restent moins bien protégés (7,7 pour 1 000) que ceux des artisans, commerçants et chefs d'entreprise (7,2 pour 1 000), des agriculteurs exploitants (7 pour 1 000) et des employés. Quant aux professions intermédiaires (professions de santé et du social et techniciens notamment) (6,2 pour 1 000), elles se classent devant les cadres et professions intellectuelles supérieures. Mais l'écart entre les extrêmes, qui était de 63 % pour les générations 1950-1956, est de 22 % pour celles de 1986-1989. « La prise en charge collective de plus en plus étendue des soins liés au suivi de la grossesse, à l'accouchement…
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