Publié le : Dernière Mise à jour : 27.07.2017Lecture : 1 min.
D'après l'enquête nationale qu'elle vient de réaliser auprès de ses associations adhérentes, la Fédération nationale des associations d'accueil et de réadaptation sociale (FNARS ) (1) constate que la régularisation des sans-papiers « s'est faite de façon très diverse d'un département à l'autre » au point « de donner un sentiment d'arbitraire ». Observant en outre la persistance de situations inacceptables, elle réclame que les régularisations « soient accordées au regard des situations humaines concrètes , et non de la concordance avec des catégories administratives ». A cet égard, elle estime que la mise en place, auprès du ministère de l'Intérieur, d'une commission consultative sur l'application des critères de régularisation (2) va dans le bon sens, « toute initiative en ce domaine tentant de résoudre les problèmes étant positive ». Par ailleurs, la fédération entend alerter le gouvernement sur les situations difficiles de certaines familles ou personnes régularisées qui, « sans travail, sans ressources, ne peuvent obtenir le RMI » faute de pouvoir faire la preuve de trois ans de présence régulière sur le territoire. Elle juge donc nécessaire une réforme des textes régissant…
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