Le cri d'alarme des équipes psychiatriques des établissements
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
Après les psychiatres privés et publics de l'Association médicale de défense de la déontologie et des droits des malades (1), c'est au tour du Comité pour la défense et la promotion du travail thérapeutique dans les établissements psychiatriques et médico-sociaux (2) de s'alarmer de la dégradation des soins psychiatriques en France. Cette organisation, qui s'était déjà mobilisée en mars 1997 pour dénoncer les baisses des budgets des hôpitaux de jour parisiens (3), a dénoncé, le 8 juillet, les choix opérés par les pouvoirs publics. Déplorant « les drames humains pour les patients et leurs familles » qu'engendrent les mesures d'application des ordonnances Juppé, les professionnels rassemblés au sein du comité (psychiatres, rééducateurs, assistants sociaux, parfois des équipes entières d'établissements) ont notamment fait état de leurs inquiétudes face à la mise en place de quotas en psychiatrie de l'enfant et de l'adulte, des « accréditations » et « autres démarches-qualité » qui leur sont imposées, la non-reconnaissance des droits des patients, la pénurie et le manque de moyens. Pas question de « promouvoir une psychiatrie minimale complètement dénaturée », ont-ils martelé. Autant…
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