Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 5 min.
« A quoi sert le travail social ? » s'interrogeait en mars dernier la revue Esprit (1). Tandis que Jacques Ion, commentant son dernier ouvrage, annonçait la fin du travail social (2). Des analyses qui font bondir la présidente de l'ANAS, Christine Garcette. Les sociologues jouent aux « croque-morts », s'agace-t-elle, préférant parler de mutation du travail social (voir aussi dans ce numéro, , la réaction de Marie-France Freynet).
« Il est en mutation, ce n'est pas la même chose ! La société change en profondeur, tout le monde s'accorde à le reconnaître, le travail social aussi, et c'est plutôt un signe de vitalité !Quelle est d'ailleurs la profession qui n'a pas changé depuis 20 ans, surtout si elle concerne le social, lui-même en constante redéfinition ? « Le problème est que face à la complexification de la question sociale, au manque de réponses et d'orientations claires, les propositions de solutions (ou de colmatages ?) se multiplient, donnant lieu à une kyrielle d'interventions et d'appellations des acteurs sociaux. On s'attendrait à ce que…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques